Montavon Camille
Née en 1993, Camille Montavon vit à Bienne, en Suisse, et est titulaire d’un Bachelor et d’un Master de la Faculté de droit de l’Université de Neuchâtel. Depuis 2017, elle est assistante-doctorante au sein de la Chaire de droit pénal et de criminologie de cette même université ; elle dispense notamment les travaux pratiques de droit pénal général aux étudiantes et étudiants de première année de Bachelor.
En parallèle, elle prépare, sous la direction de la Professeure Sévane Garibian, sa thèse de doctorat en droit pénal international et philosophie du droit, portant sur la contribution des tribunaux d’opinion au développement du droit international et à la justice transitionnelle. Son intérêt pour le sujet naît lors de la rédaction de son mémoire de Master en 2017 qu’elle consacre à la problématique de la légitimité des tribunaux d’opinion, étudiée à travers l’exemple du Tribunal d’opinion de Tokyo sur le système d’esclavage sexuel de l’Armée impériale japonaise. Son travail doctoral s’inscrit dès lors dans cette continuité, en adressant de nouvelles questions de recherche, illustrées au moyen d’un échantillon de tribunaux d’opinion traitant de crimes de masse, et parmi lesquels apparaissent des violences perpétrées à l’encontre des femmes en raison de leur genre. Ce dernier critère de sélection – qui découle d’un intérêt de l’auteure pour les études genre – permet dès lors d’analyser les éventuels apports de ces mécanismes de justice alternative dans l’approche féministe de la justice transitionnelle.
Ce travail de thèse offre par ailleurs à Camille Montavon d’accéder, en 2017, à un statut de chercheuse associée au programme de recherche Right to Truth, Truth(s) through Rights : Mass Crimes Impunity and Transitional Justice, financé par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique et hébergé par la Faculté de droit de l’Université de Genève.
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