Description
Le terme « zone de quiétude » définit un territoire préservé de toute présence humaine, destiné, en ornithologie, à la reproduction et à la conservation des espèces protégées. Marie-Claire Dewarrat en détourne dans ce texte le sens de manière très ironique et mordante. En un jeu d’emboîtements habiles, elle provoquera une rencontre aussi improbable que fugace. Le Président des Etats-Unis et un artiste peintre itinérant verront leurs destins s’effleurer par l’entremise d’un chien muet… Sous le couvert d’un épisode anodin, Marie-Claire Dewarrat peint ici un tableau lucide de notre condition humaine, des jeux de pouvoir qui engendrent les conflits armés, de l’illusion de contrôle que l’Homme essaie d’imposer au chaos, de la résistance, par un humour grinçant, que nous pouvons opposer aux oripeaux qui voilent la réalité. Le récit est divisé en deux chapitres : « Celui de la voiture » et « Celui du banc », donnant la parole aux deux protagonistes. L’emploi de la première personne du singulier préserve la cohérence du propos introspectif. Le style se calque le plus possible sur le rythme linéaire ou chaotique de la pensée : phrases brèves, incisives, et phrases longues, ininterrompues. Dans le sillage de l’élection présidentielle américaine, cet ouvrage jette une lumière nouvelle et de bon aloi sur la fonction de « l’homme le plus puissant de la planète »…
roman, 2012, 160 pp.
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